vendredi 31 octobre 2025

Crimes et faits divers à Lyon le 15 octobre

 Mercredi  15 octobre, 25 personnes se retrouvent à l'Office de Tourisme place Bellecour pour la visite guidée "Crimes et faits divers à Lyon"Nous partons sur les traces des grandes affaires qui ont marqué l'histoire lyonnaise.

1er arrêt pour évoquer Jean AUGE (1923- 1973)

Activité : gangster, truand

Nous nous arrêtons place de la République à l'angle de la rue Stella où se situe une discothèque, l'Ambassade, toujours en activité et dont Jean AUGE en était le dirigeant et proxénète.

Jean Augé, dit "P'tit Jeannot" du fait de sa taille (1,62m), a régné sur le milieu lyonnais au début des années 60 : rackets, braquages, jeux, proxénétisme, trafics en tous genres, y compris la drogue. D'origine modeste, Jean Augé a côtoyé le haut du panier, un pied dans l'establishment lyonnais, un autre dans la pègre. Barbouze pendant la guerre d'Algérie - on le surnommait "Jeannot La Cuillère", sa spécialité consistant à faire sauter les yeux des algériens du FLN et des pieds-noirs de l'OAS avec une petite cuillère -, membre du SAC (service d'action civique), Jean Augé était aussi influent dans le milieu français, côtoyant la famille Guerini ou le "gang des blouses grises" de Paris. Son ascension a pris fin le 15 juin 1973 : il est abattu de onze balles de 11.43 au Sporting Club de Lyon-Plage, où il a ses habitudes. Ses présumés assassins sont les figures montantes, le fameux "Gang des Lyonnais".

Notre guide évoque également Edmond VIDAL (1945-2024), dit "Momon", gitan à Décines, qui se retrouve en prison 63 jours dès l'âge de 17 ans pour un vol de cageot de cerises. Il grimpe les échelons du banditisme, en faisant de mauvaises rencontres en prison, et sera recruté par le parrain Jean AUGE.


2ème arrêt Géronimo CASERIO (Italien 1873-1894)

Activité : boulanger, milicien, anarchiste et propagandiste par le fait italien. 

Il est surtout connu pour avoir perpétré l'assassinat de Sadi CARNOT, Président de la République française en exercice, le 24 juin 1894.



Notre guide nous arrête devant la plaque située sur le mur de la CCI. A quelques mois de la fin de sa présidence, alors qu'ont été votées des lois contre l'anarchisme et qu'il a refusé la grâce à plusieurs figures de ce mouvement, Sadi CARNOT est mortellement poignardé par l'anarchiste italien Geronimo CASERIO au cours d'un déplacement officiel à Lyon, à l'âge de 56 ans.

L'arrestation de CASERIO et la divulgation de son identité provoquent des émeutes anti-italiennes importantes à Lyon. Condamné à mort par la Cour d'Assises du Rhône le 3 août, il est guillotiné 13 jours plus tard.


3ème arrêt : Eugène François VIDOCQ (1775 - 1857)

Activités : Voleur, bagnard, détective privé, militaire, agent secret, chef de la police tout en étant passé par les lieux de détention de Brest et Toulon. 

Tout jeune à 14 ans bagarreur et voleur, son père l'envoie en maison de correction à Lille. A 20 ans suite à des bagarres il est incarcéré à Lille d'où il s'évade déguisé en contrôleur de prison. Pendant 10 ans il vit dans la clandestinité à Versailles, puis arrêté de nouveau. Plutôt que de retourner au bagne, il propose un marché au commissaire Jean Henry, chef de la division anti banditisme, de devenir indicateur depuis sa cellule : un délinquant rusé et parfaitement infiltré dans les milieux criminels.

C'est l'incroyable parcours d'un criminel qui a révolutionné la police moderne.

     Il meurt du choléra en 1857 à l'âge de 82 ans.


4ème et dernier arrêt : Edmond LOCARD (1877 - 1966)

Activité : Criminologue, scientifique médico-légal, écrivain.
Elève brillant, bachelier en lettres et sciences à 17 ans, il parle déjà 11 langues. 
En 1902 il est docteur en médecine et obtient sa licence de droit en 1905. Il fonde en 1910 le 1er laboratoire de police scientifique au monde et s'installe dans les combles du Palais de justice de Lyon.

Il quitte le laboratoire de police technique de Lyon à l'âge de 73 ans et exerce dans un cabinet privé rue Mercière à Lyon. Décédé en 1966, il est inhumé au cimetière d'Oullins.

 

Après cette visite, certains se regroupent pour prendre une boisson.





Merci à Jeanine, Maryse et Monique pour les photos.

mercredi 22 octobre 2025

Croisière découverte sur la Loire et visite du Musée du chapeau : sortie annulée

La sortie "Croisière sur la Loire" a été annulée suite à un problème de personnel de l'établissement.

Les retraités de l'AARCCIL ont la possibilité de rejoindre l'Association ARAL (retraités de l'APAVE) pour des sorties notamment "Au pays de la Fourme et de son petit train" le vendredi 12/09/2025.

Maryse et Jean-Marc rejoignent les APAVIENS à 7 h départ de Charbonnières direction Ambert.

Nous arrivons vers 10 h à la ferme du GAEC.

La visite commence par l'étable ultra moderne où les vaches munies de colliers peuvent rentrer et sortir de l'étable librement. Le nettoyage est assuré par un gros robot et lorsqu'il est plein il va se vider en parfaite autonomie dans la fosse.

Une centaine de vaches de race Prim'Holstein


Dans la pièce suivante une grosse machine, le robot de traite où la vache se place d'elle-même sur la zone dédiée.


Le robot nettoie le pie de la vache, positionne les gobelets, la traite débute et s'arrête automatiquement lorsque le lait devient insuffisant.

Nous passons ensuite à la dégustation des fromages.

Nous quittons la ferme pour le déjeuner au restaurant "de la Gare" d'Ambert.

Après un kir de bienvenue, une belle salade ambertoise, une caillette truffade et un nougat glacé.


Après ce repas convivial, la Société AGRIVAP nous emmène dans le petit train touristique d'Ambert à Saint-Sauveur la Sagne. Cet autorail est un "Picasso" datant de 1952 construit par les usines Renault. Sa capacité est de 62 places et sa vitesse limite est de 120 km/h. Nous parcourons environ une vingtaine de kilomètres. Le conducteur est dans sa cabine surélevée.





Trajet relativement droit sur environ 20 kilomètres.


Arrivée à Notre Dame de la Roche, nous montons quelques marches jusqu'à la chapelle qui date du XIXe siècle, construite en 1864, sur les ruines d'une chapelle du XIVe siècle détruite à la Révolution. Elle est construite sur les dons des populations locales.

En continuant derrière la chapelle en haut du près, un très joli panorama sur la plaine du Forez.

Nous sommes de retour sur Charbonnières vers 19 H.

Journée intéressante et très conviviale.





vendredi 11 juillet 2025

COPENHAGUE, LA DANOISE


Ce 14 juin, dès 5 heures du matin, les 31 participants se retrouvent à l'aéroport Lyon-Saint-Exupéry pour partager quatre jours de découverte de la capitale danoise.

Dès notre arrivée, notre guide Olivia nous emmène déjeuner au Palace Hôtel en centre ville, sur la place de l'Hôtel de Ville, pour une première approche de la cuisine danoise.

Puis nous partons pour une visite panoramique de la ville avec successivement le Radhuset, dont la place accueille ce jour-là une grande fête aux couleurs de la Thailande, la place Kongens où siège le Théâtre Royal, le quartier pittoresque de Nyhavn aux maisons colorées,  puis arrêt au nouvel Opéra qui se situe juste dans la perspective du château de Christiansborg, siège du gouvernement.

    











Ce jour-là, fin de l'année scolaire oblige, plusieurs écoles s'y retrouvaient pour des spectacles et démonstrations de danse. 











À la pointe du design et de l’architecture contemporaine, des transports écologiques et des nouvelles technologies, Copenhague mixe tradition et modernité, originalité et simplicité, décontraction et efficacité. Bâtie sur deux îles, la cité est sillonnée de charmants canaux.

Notre parcours nous conduit ensuite devant la spectaculaire fontaine de Gefion,

 
et bien sûr un arrêt incontournable devant le symbole de la ville, la "petite sirène", un bronze dont il émane un charme empreint de mélancolie. Sculpté en 1913 à la demande de Carl Jacobsen, brasseur de Carlsberg, qui l'offrit à la ville.

Nous terminons notre tour à l'embarcadère pour une croisière sur les nombreux canaux de Copenhague, dont les charmants canaux colorés du quartier de Christianshavn.













Au fil de l'eau se dévoilent de multiples facettes de la ville, des architectures innovantes privilégiant la nature, des édifices de style baroque comme l'église Saint-Sauveur et son fameux clocher spiraloïde (400 marches à monter dont 150 à l'air libre !).

Après cette agréable croisière, nous rejoignons notre hôtel pour une bonne nuit de récupération après un dîner buffet fort apprécié.


Dimanche 15 juin, nous prenons la direction de Dragor, vieux village de pêcheurs situé au sud de Copenhague. Ce charmant village possède de nombreux bâtiments historiques bien conservés. La partie ancienne de la ville est un joyeux labyrinthe de ruelles pittoresques aux maisons peintes en jaune et noir, coiffées de tuiles ou de chaume, le tout dans le style traditionnel danois.



Ville maritime prospère dans la seconde moitié du XIXe siècle, sa relation privilégiée avec la mer est encore d’actualité. La longue histoire de ce village est encore palpable et lui confère une ambiance paisible et très cosy. Le vieux quartier de la ville parfaitement conservé, et beaucoup de bâtiments datent de l’âge d’or de Dragør. Les belles maisons jaunes, partout dans le vieux quartier, contribuent à créer une atmosphère unique et chaleureuse.  

Entre un mini vide grenier, un tandem aux couleurs vinicoles françaises, la dernière pompe à eau, ou encore le système du miroir pour surveiller les passants dans la rue, tout le charme de ce village !














Depuis le front de mer, la vue sur la jolie courbe du pont de Malmö est imprenable ! 

  

Après le déjeuner, retour à Copenhague pour une balade pédestre dans le vieux quartier latin, fréquenté par les étudiants depuis la fin du Moyen Âge et le début de la Renaissance et dont la langue de travail était le latin. Ses ruelles sont chargées d'histoire et riches en beaux monuments, églises et places pleines de charme. Au hasard de notre déambulation, passage devant la plus ancienne boulangerie de Copenhague, la cathédrale Notre-Dame -principale église luthérienne de la ville-, une belle enseigne, une jolie maison bleue,

                                                             
un arrêt dans les jardins de l'église Saint-Pierre, la plus ancienne église du centre-ville de Copenhague dont le clocher, la nef centrale et le choeur datent du XVème siècle.



Un temps libre permet à chacun de s'éparpiller dans la ville pour flâner sur les quais de Christianshavn où défilent fanfare et figurants pour célébrer la victoire de Valdemar II au 13ème et le drapeau national.
 
  

ou pour monter au sommet de la Tour Ronde, construite en 1642 sur ordre de Christian IV, dans le but de créer le premier observatoire astronomique à Copenhague. Aujourd'hui, l'Observatoire de Rundetaarn est toujours le plus ancien d'EuropeLa caractéristique la plus surprenante de la Tour ronde est sa rampe en spirale. L'objectif était que le roi Christian IV puisse monter au sommet de l'observatoire à dos de cheval. Du haut de ses 36 mètres, la vue sur la ville historique est imbattable !
ou encore revoir l'Hôtel de Ville construit dans un style romantique national néo-Renaissance. 

Lundi 16 juin, direction Hillerod, à 30 km au nord de Copenhague, où nous découvrons sous un ciel menaçant le château de Frederiksborg, édifié en 1625 par le roi Christian IV sur les rives d’un lac dans un grand parc ; l'effet est saisissant !

Le château présente 500 ans de l'histoire danoise avec une collection de peintures historiques, meubles, tapisseries et arts décoratifs. Il a été reconstruit après un incendie dans la moitié du XIX siècle et depuis 1878 il accueille le Musée d'Histoire Nationale. Il s'agit du plus grand palais de Scandinavie. Il symbolise la puissance de la monarchie absolue danoise. En effet, la famille royale y résidait et les rois y étaient sacrés lorsque le Danemark était une monarchie absolue s'étendant sur une partie de la Suède actuelle et jusqu'à la Norvège. 

La magnifique chapelle, qui a survécu à l'incendie de 1859, a été transformée par Christian V en la Chapelle des Chevaliers pour les deux ordres danois : l'Ordre de l'Éléphant et l'Ordre de Dannebrog.




Les murs de la galerie qui la surplombent 
sont recouverts de multiples armoiries des 
chevaliers des ordres royaux, comme celles
de visiteurs étrangers prestigieux.












Notre déambulation continue en traversant des salles richement décorées ainsi que les appartements royaux. 

Une petite pause... avant le déjeuner typique danois



et agréable balade bucolique avant de reprendre notre car.


Sur la route, petite halte au château de Fredensborg, une des résidences d'été de la famille royale, juste à l'heure de la relève de la garde !

Continuation vers le château de Kronborg qui inspira Shakespeare pour sa tragédie Hamlet. Le Château de Kronborg, situé dans la ville côtière d’Elseneur sur les rives de la mer Baltique face à la Suède, est l’un des seuls monuments du Danemark inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco. Au début du XVe siècle, le roi Éric de Poméranie décida de construire un château au nord du pays afin de faire payer un péage à tous les cargos qui voulaient traverser la mer Baltique.

 
 








Accueillis par le roi Frederik II et la reine Sophie, nous remontons le temps en explorant les salles richement décorées où résidaient les souverains danois, 




la chapelle royale miraculeusement préservée après l'incendie de 1629 grâce à la solidité de ses arches.  




A l'extérieur, sur ses remparts, chacun peut admirer la vue sur l'Oresund et sur la ville de Malmö.






De retour à Copenhague, nous terminons la soirée au restaurant Frk. Barners Kaelder, proche de notre hôtel.








Mardi 17 juin, notre nouvelle guide, Michelle, nous accompagne jusqu'à Roskilde, fondée par Harald à la Dent bleue, ancienne capitale viking. Quarante ans après sa fondation, la ville devint le siège d'un évêché ultra puissant. Aujourd'hui elle reste une ville importante du fait de son riche patrimoine, parmi lequel la cathédrale gothique Sainte Trinité. Entièrement construite en brique rouge, classée par l'Unesco au Patrimoine mondial, elle abrite les tombeaux de 21 rois et 19 reines du Danemark.


Elle abritera, le moment venu, celui de la reine Margareth dont une reproduction miniature est présentée dans une des chapelles.


Un magnifique retable montre en détail, avec de riches sculptures, des scènes de l'enfance et de la crucifixion de Jésus.

Après notre déjeuner au restaurant Viking Plank,
nous nous rendons au musée des bateaux vikings bâti au bord du fjord. Ce bâtiment de béton et de verre présente 5 bateaux vikings coulés volontairement pour faire barrage à une invasion autour de 1070 dans le fjord de Roskilde et retrouvés en 1962. 

                                        

Ce petit bateau en chêne danois était destiné à la fois au transport de fret et de personnes.

Les techniques de construction depuis la préhistoire jusqu'au Moyen Age y sont présentées.
C'est avec ces images vikings que le groupe reprend la route en direction de l'aéroport pour notre retour à Lyon.


Les 31 participants, AARCCIL et APAVE, au château de Kronborg
Merci aux photographes Gabriel, Jeanine et Yves