lundi 24 juin 2019

Les Pouilles



                                                 



De Genève, nous sommes  44 personnes à prendre l'avion en direction du sud de l'Italie.
Objectif découvrir la région des Pouilles. Du dimanche 12 mai au dimanche 19 mai.




Les Pouilles, offrent un mélange de charme rustique - caractéristique de la campagne italienne -, de villes baroques, de villages médiévaux et de stations balnéaires élégantes. Cette superbe région touristique se trouve au sud-est de la péninsule italienne. Son littoral est baigné par la mer Adriatique et la mer Ionienne, et le soleil y brille environ 300 jours par an ! Les Pouilles vantent aussi un patrimoine œnologique séculaire et une longue tradition gastronomique à base de plats simples et gourmands à la fois.

Le programme de la semaine :
Ville d'Alberobello. Les trulli.
Ville d'Ostuni.
Ville de Lecce.
Les oliviers de la région d'Ostuni.
Ville de Polignano.
Ville de Matéra.


Ville de Bari.

Mais pour commencer, présentation de notre "fabuleux village vacance" à partir duquel nous partirons visiter Les Pouilles.





 Comment qualifier la qualité des prestations offertes par l'hôtel Riva Marina Resort ?
 Unanimement elles seront très appréciées.
                                                  Déjà, un accueil sympathique !

Entouré de jardins verdoyants, ce complexe au style décontracté est superbement aménagé.



 



L'établissement comporte une piscine extérieure XXL, des restaurants, des open bars, un centre de voile, une salle de fitness et un spa de luxe. Des activités en plein air (en saison, beach-volley, tennis, tir à l'arc et basket) sont également proposées.


                      Ici photo d'une petite partie du spa. Rappel : Attention çà peut glisser…

Le petit train de l'hôtel parcourt les 1,7 km pour accéder à la plage privative
















                                                  Et le restaurant !!!

  
Certains ont immédiatement compris l’intérêt que présente un buffet en libre service…


 
 

Ville d'Alberobello.
 Les trulli.

 Province de Bari



                           
Beau temps pour cette visite guidée. Classée sur la liste du patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco depuis 1996, Alberobello a acquis une renommée internationale grâce à son important ensemble de trulli remarquablement préservés (on en dénombre environ 1 400).





Des historiens attribuent au comte de Conversano (17e siècle.) l'invention des trulli. Refusant de payer au roi de Naples les taxes indexées sur les bâtis élevés de son territoire, il concéda à des paysans le droit d'élever des maisons sans fondations ni mortier, afin qu'elles puissent être démontées en cas d'inspection !




 De telles constructions existaient pourtant depuis longtemps dans diverses régions méditerranéennes, édifiées essentiellement au moyen de pierres calcaires présentes en grande quantité dans les champs. Les trulli connurent leur âge d'or au 19e siècle.


 Leur voûte tient soit par une disposition des pierres en encorbellement, soit grâce à une clé de voûte. La coupole de lauzes, qui coiffe invariablement l'édifice, est son trait distinctif.


 À son sommet se détachent des pinacles aux formes variables (symbolique, sociale, ou signature du maître d'ouvrage). Il en est de même des motifs, le plus souvent chrétiens, mais parfois ésotériques, peints à la chaux sur les toits.


 L'élément de base, qui servait d'abri temporaire au bétail ou au paysan, suit un plan circulaire, mais les constructions plus sophistiquées sont de plan carré. Les trulli sont souvent construits par groupes de 2 à 5 unités ayant chacune une fonction distincte (local, four, chambre, étable...).




  

  







  Le trullo le plus remarquable d'Alberobello : construit pour un prêtre au milieu du 18e siècle le trullo sovrano est le seul à comporter un étage. Sa structure, une voûte en croisée d'ogives soutenue par quatre petits arcs romans, est coiffée de douze cônes.



Le Rione Monti est la partie ultra-touristique. On peut y visiter de nombreux trulli et jouir, du haut de la rue, d'une belle vue sur l'agglomération. À son sommet s'élève l'étonnante église Sant'Antonio, en forme de trullo. 


                                                   
                                          Une pause bien méritée







                                  Ville d'Ostuni

 


31 320 habitants - Province de Brindisi

Ostuni, ce sont trois couleurs : blanc, vert, bleu. Blanc comme la chaux des murs de sa vieille ville, un labyrinthe de ruelles et d'escaliers, de murets et de piazzette où même l'ombre est lumineuse. Vert, comme l'océan d'oliviers qui s'étale à ses pieds et dont elle tire sa richesse depuis presque 3 000 ans, grâce à l'huile produite dans les innombrables masserie qui l'entourent. Bleu comme le ciel et le ruban étincelant de l'Adriatique qui souligne son horizon.

                                Ostuni en approche, vue du car, juste avant les nuages








Pour apprécier les plus beaux points de vue, rendez-vous Via Clemente Leonardo et sur le Viale Oronzo Quaranta qui fait le tour de la ville sous les remparts.




Point de départ de toute découverte d'Ostuni, la Piazza della Libertà. Cette vaste place concentre des édifices publics importants, comme le Palazzo del Municipio (19e siècle), reconnaissable à son fronton flanqué d'une horloge, et l'église san Francesco d'Assisi.




Cattedrale di Santa Maria Assunta.
 La cathédrale et sa splendide façade de style gothique tardif (15e siècle) combine avec élégance lignes concaves et convexes. Sa grande rosace dentelée, richement ornée, fait référence au décompte temporel par une suite d'éléments sculptés concentriques


    
  
   

   Le bourg médiéval alterne ruelles et escaliers, dans un enchevêtrement à la blancheur immaculée, à mi-chemin entre la casbah et la cité grecque. Souvent creusées dans la roche et reliées par des arcs faisant office de contreforts, les maisons se bousculent derrière une enceinte jalonnée de tours, parfois constituée de maisons accolées pour former un rempart éblouissant.













Ville de Lecce.


95 000 habitants - Province de Lecce

Au centre du talon de la Botte italienne, loin des côtes et moins exposée aux attaques des Turcs, Lecce a laissé fleurir l'exubérance de son faste baroque autour de ses portails et de ses fenêtres, sur les façades de ses églises et de ses palais, sur ses fontaines et ses balcons. Lecce, sa capitale, est l'une des plus belles villes d'Italie et mérite largement son surnom de Florence du baroque.

L'élégance joyeuse de son architecture se retrouve dans son art de vivre :  l'animation de ses rues, l'incroyable limpidité de l'air constamment rafraîchi par le vent et, partout, cette pierre qui capte comme nulle autre la lumière.




Arc de triomphe élevé en l'honneur de Charles Quint au 16e siècle



Une victoire : celle de la flotte chrétienne à Lépante sur les Turcs, le 7 octobre 1571. Elle met fin à 1 000 ans de terreur, au moins sur cette partie de la Méditerranée. Fini le temps des constructions défensives, l'heure est à la liberté décorative.


A tout moment, apparaissent des angelots, des animaux, des personnages qui vous sourient.





            La Piazza del Duomo. Cette place fermée dévoile d'un coup sa beauté au visiteur.


Les édifices qui l'enserrent dessinent un ensemble remarquable d'équilibre et d'harmonie. 

 Une visite de Lecce, surnommée la ville aux cent églises, se transforme en un parcours de visite d'églises. Situé dans l'axe de l'entrée sur la place Duomo, le fastueux portail du flanc gauche du Duomo et surmonté d'une arcade aérienne abritant une statue de saint Oronce. Le vaste volume intérieur et son riche décor doré devaient symboliser le pouvoir et l'autorité de l'Église. Sur les flancs, les nombreuses chapelles.




















La crypte, est soutenue par 92 colonnes dont les chapiteaux présentent une décoration zoomorphe.

                                          Le théâtre romain 1er siècle av JC




















En travaux.. Santa Croce est considérée comme le sommet du barocco leccese.


 Cette basilique est étonnante car on peut suivre l'évolution de son architecture comme dans un livre. Au début de sa construction (1449) style Renaissance assez sobre. Puis Francesco Zimbalo est intervenu à partir de 1606. Il a apporté des éléments résolument baroques.









Charles Quint, qui n'est pourtant jamais venu à Lecce, a fait remanier en 1553 le château normand qui servait de résidence aux seigneurs de Lecce.

                                 Le château abrite également le Museo della Cartapesta,



Les oliviers de la région d'Ostuni
Au pays de l'or vert 

Les oliviers des Pouilles fournissent 40 % de la production totale d'huile d'olive d'Italie (450000 t en 2015), le 2ième producteur mondial derrière l'Espagne.


On compte plus de 50 millions d'arbres rien que dans les Pouilles. Ce qui rend encore plus urgente la lutte contre la xylella fastidiosa qui, depuis 2013, dessèche les oliviers âgés de plus de 100 ans, c'est-à-dire la grande majorité des sujets présents dans les Pouilles. Pour l'instant, aucun remède n'a encore été trouvé pour mettre fin à ce fléau.


Pas moins de 5 millions sont des oliviers monumentali : géants millénaires aux formes tourmentées. Ils sont placés sous tutelle car ils constituent le patrimoine le plus précieux de la région et, à ce titre, bénéficient de lois de protection très strictes.




Celui-ci sur cette photo (l'arbre évidemment !) aurait près de 3000 ans!  Numérotés et enregistrés, ils sont constamment monitorisés pour éviter l'abattage ou la transplantation.




Il existe ici depuis très longtemps des producteurs d'huile. Ici c'est une meule qui date du temps des romains.



                                  Dégustations de plusieurs variétés d'huiles
 










                                   Ville de Polignano

Province de Bari
La côte orientale de Bari affiche une vocation touristique justifiée par ses plages. Proche de Bari, d'une réserve naturelle côtière et de la vallée d'Itria. Enfin, au-delà de son cadre naturel, cette région compte quelques joyaux architecturaux à découvrir en arpentant son centre historique.










































                                                   Qui dit mieux !


Star de la côte, grâce à son cadre exceptionnel au bord d'une falaise de 20 m surplombant la mer, qui évoque un peu le site de Bonifacio, en Corse, Polignano paye la rançon de ce succès par un afflux de visiteurs considérable en haute saison.



                     Sous un soleil très discret ce jour là.





La ville doit aussi sa renommée à une vedette locale, Domenico Modugno (1928-1994), inoubliable auteur-interprète de la chanson "Nel blu dipinto di blu" ( cliquer sur le lien : Domenico Modugno ), qui connut un succès mondial.


                            

                                  Ville de Matéra


60347 habitants


Classée au patrimoine mondial de l'Unesco comme l'exemple le plus remarquable et le plus complet d'habitations troglodytiques de la région méditerranéenne. Matera, capitale européenne de la culture en 2019, garantit émerveillement et dépaysement.

Construit dans la pierre claire au sommet d'un des plateaux des Murge, le centre historique surplombe un profond ravin qui traverse le territoire sur 20 km et au fond duquel s'écoule une rivière.


Abandonné par ses résidents dans les années 1950 au profit de logements plus salubres, ce labyrinthe de tuf est maintenant en grande partie réhabilité et cohabite avec des constructions modernes aux silhouettes épurées très réussies.





















La ville donne aussi à l'art contemporain la possibilité de s'exprimer dans des lieux dédiés.
























 Tradition et modernité se frottent ainsi l'une à l'autre, laissant au visiteur l'impression de traverser les siècles et de vivre une expérience culturelle et artistique qui ne le laissera pas intact.

 
  
                                           Façade de Sainte Marie Mater Domini
   
                                               Palais Lanfranchi du XVII siècle.
 
 
                                                            Palais du siège.
  

   La ville s'élève en une succession harmonieuse de petites habitations imbriquées, creusées sur plusieurs étages dans la roche, créant un décor insolite.

 
                                                     Visite d'un habitat troglodyte.
 
                              Habitat à chaleur constante. Mais pas très grand.
                                              
                                                      Église Saint Pierre Caveoso


Cette voie panoramique, qui porte le nom de Via Madonna longe la gorge sauvage en contournant le rocher sur lequel est construite la cathédrale, offrant ainsi une vision impressionnante des Sassi : Les deux quartiers troglodytiques de la vieille ville sont le Sasso Barisano, au nord, et le Sasso Caveoso, au sud.



 
La paroi rocheuse qui fait face abrite de nombreuses grottes naturelles ou artificielles.
Ceci forme des hébergements et des églises creusées dans la roche.

                                Ville de Bari.
                                                         Province de Bari

324 200 habitants -
 Successivement messapienne, romaine, lombarde, byzantine, berbère, normande et souabe, ainsi que principal port d'embarquement des Croisés en route vers la Terre sainte. La ville en a gardé la trace au travers d'un charme tout particulier lié à une grande ouverture sur le monde, une forte vocation commerçante et une formidable activité portuaire ; elle est actuellement le plus grand port de passagers de la mer adriatique. Enfin c'est un haut lieu de l'Église orthodoxe : c'est ici que sont conservées les reliques de saint Nicolas, le très vénéré protecteur de la Russie, qui attirent toute l'année des foules de pèlerins venus de tous les coins d'Europe de l'Est.


La cité se compose d'une vieille ville serrée sur une péninsule et d'un quartier moderne aux larges avenues.





Museo Archeologico Santa Scolastica. On y découvre le site archéologique de l'église bysantine San Giovanni.



Basilica di San Nicola Basilique commencée en 1087.


         Reliques de Saint Nicolas.
   Saint très présent aussi en France
                                                                           
                                                               
Il pleut.



                            L'heure du pique-nique. Mais il fait beau bien que frais !

 




                       La Cattedrale di San Sabino, construite au 12e siècle





Rues colorées et animées de Bari


Faire provision d'orecchiette auprès de l'une des femmes qui les préparent dans la rue. (Les orecchiette sont des pâtes alimentaires en forme de petites oreilles — oreille se dit orecchio en italien — originaires de la région des Pouilles).

Cet ouvrage massif est le symbole de l'histoire tourmentée de la cité. Du noyau originel, élevé par Roger le Normand en 1131, subsistent une cour et deux tours car­rées. Totalement restructuré par Frédéric II en 1233, il fut à nouveau remanié au 16e siècle par Isabelle d'Aragon. Celle-ci y introduisit le faste de la Renaissance et fit renforcer le système de défense face aux armes à feu.




Teatro Petruzzelli



                                                          Centre ville. Du style !



                                      Il est temps maintenant de repartir !













Toutes les photos présentées ici proviennent du "groupe photos AARCCIL"
Merci à :
Gaston Quincieu, Jacqueline Collet, Jean-Pierre Favre, Michel Chrétien, Philippe Treillet, et Xavier Labbé.



Et merci à Robert staquet pour l'élaboration de son diaporama :









1 commentaire:

Unknown a dit…

Superbes photos. Ca fait envie…
Bel été à tous
Nicole RAZY