samedi 12 octobre 2019

Randonnée dans le Massif de la Vanoise





Grande première pour notre association ! En effet pour la première fois est proposée une randonnée de trois jours à plus de 2000 mètres d’altitude.






 Ce mardi 3 septembre, à 9h 30, 17 amoureux de la montagne se retrouvent au rendez-vous fixé au parking de Bellecombe (2307m), chaussures de
montagne aux pieds, bâtons de randonnée en mains et sacs à dos bien remplis, parfois trop …. Le soleil est au rendez-vous et ne nous quittera plus.


Première journée. Passé le refuge du Lac Blanc, la boucle emprunte un itinéraire varié en balcon au-dessus des profondes gorges du Doron.



Face à nous se dressent majestueusement la Dent Parrachée, mais aussi les glaciers de la Vanoise, le Dôme de Chasseforêt, les Pointes de Pierre Brune ou encore de la Sana.















  Arrivés au lac de Bellecombe, l’arrêt « casse-croûte » est le bienvenu, chacun cherchant la meilleure pierre pour se poser, voire se reposer.



 Nous avons même droit à un bon café grâce à Bernard qui a pensé à emporter un réchaud !


Admirer encore et toujours ce magnifique paysage qui s’étend jusque dans les vallons de la Leisse et de la Rocheure.







 C'est reparti en direction du lac du Lait et de là le refuge du Plan du Lac (2364m) où nous passerons deux nuits.







Implanté au cœur du Parc de la Vanoise, ce refuge est idéal pour randonner et l’accueil de son gérant est tout à fait à la hauteur !









 Après avoir pris possession de nos chambres de quatre et une bonne douche chaude, un repas réparateur et très apprécié en particulier le potage chaud. En altitude tout est meilleur !



 La veillée est de courte durée (adaptation à l’altitude oblige), le départ du lendemain matin étant fixé à 8h 15.



Deuxième journée. La grande randonnée.
Après un petit déjeuner copieux, départ vers 8h.




 Au programme, une bonne journée de marche jusqu’au col de la Vanoise. Mais avec un sac à dos plus léger que la veille.








 Sentier qui descend à Entre-Deux-Eaux en passant par la chapelle Saint Barthélémy.






 Après avoir traversé le pont de la Renaudière, le chemin passe sous le refuge d’Entre-Deux-Eaux


et continue vers le pont de Croé-Vie (2099 m), ancienne route du sel. Quelques photos du torrent ….




 







 Les vaches paissent paisiblement. Pour les randonneurs les difficultés commencent. Finies les conversations, les pas se font plus lents, la respiration plus haletante, chacun à son rythme. Enfin l’entrée du vallon du col de la Vanoise apparaît ; le silence est seulement rompu par le clapotis des ruisseaux et le sifflement des marmottes, les yeux émerveillés par ce paysage sauvage, minéral, ponctué de cairns aux formes artistiques et de multitude de linaigrettes.









        






















  Après avoir longé trois lacs, nous voici au pied de la Grande Casse. Il est déjà 13h, pique-nique au bord du lac Rond, tandis que trois ou quatre courageux continuent jusqu’au refuge.




Un peu de repos et retour par le même chemin. Avant d’entamer la descente raide jusqu’au pont de Croé-Vie, surprise : rencontre avec deux femelles bouquetins et leurs petits.



Elles prennent la pause !








Le temps est suspendu. il faut cependant reprendre la descente sous la surveillance d’un bouquetin nous surplombant.






Le retour se fait plus lentement, le soleil dardant encore fortement ses rayons.



Enfin, après un dernier effort, le refuge est visible. Vite une bière, une boisson fraîche, une bonne douche. Dénivelé réalisé cette deuxième journée : 1100 mètres !


  
 Troisième jour et dernier jour. Le retour.






 


Petite gelée matinale, dernières photos du refuge et de Guilhem, gardien du refuge.





Après le chemin qui longe le lac de Plan du Lac direction le parking.  



 
 Sur la route du retour, arrêt aux Forts de l’Esseillon qui malheureusement sont fermés. La vue générale de ce site est remarquable.

  









 

 




 
  Pont du Diable qui chevauche la gorge de l’Arc. Attention au vertige!


 
 


 


 Curiosité locale, la maison penchée. Construite en 1939, la maison penchée était à l’origine un blockhaus d’observation et de défense pour l’entrée du tunnel ferroviaire du Mont-Cenis, mis en service en 1881. En 1944, lors du repli allemand, on fit exploser deux wagons bourrés d’explosifs à l’entrée du tunnel. Le souffle projeta le blockhaus à quelques dizaines de mètres de son emplacement initial, sans le détruire ! Il se retrouva planté dans le sol et incliné selon deux angles assez invraisemblables.









 Voilà nos trois jours en Vanoise se terminent dans une ambiance conviviale, chaleureuse, mais aussi solidaire ; un grand merci à notre « saint-Bernard » !

Merci aussi à nos photographes : Jacqueline Collet, Nicole Razy, Robert Staquet,  Robert et Dominiquet Vanarie.




Visualisez le diaporama de Robert Staquet


Merci Robert!














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